Nord-Kivu, RDC : MSF lance une intervention en soutien à la communauté touchée par Ebola
Médecins Sans Frontières (MSF) appuie la réponse nationale à la nouvelle épidémie d’Ebola dans le Nord-Kivu, dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), par le biais d’une intervention mobile pour aider les patients, leurs familles et les communautés vivant dans la zone touchée.
« Nous soutenons l’hôpital général de Matanda, dans le district de santé de Vungi, ainsi que le centre de santé de Muchanga, dans le district de santé de Muchanga, en améliorant le triage et l’identification précoce, le diagnostic et l’admission aux soins des personnes potentiellement atteintes d’Ebola. Nous allons leur fournir des traitements efficaces pour augmenter leurs chances de survie et réduire les souffrances causées par la maladie », explique Homam Shahhoud, qui dirige la réponse médicale de MSF dans le Nord-Kivu.
« Nous travaillons avec les familles locales pour identifier les contacts des cas confirmés et les protéger de la maladie au moyen des outils les plus appropriés, en fonction de leur niveau d’exposition au risque d’infection. Nous leur fournirons les moyens de s’isoler si nécessaire et de rechercher des soins médicaux immédiats en cas de symptômes. Nous allons également aider les établissements de santé existants dans la zone de santé de Katwa et dans d’autres zones touchées par l’épidémie, à renforcer les mesures de prévention et de contrôle des infections et à limiter la propagation de cette maladie mortelle », ajoute Homam Shahhoud.
« Aider les familles à faire face à l’épidémie est essentiel. À cette fin, MSF a développé une approche communautaire axée sur le dialogue avec les patients et leurs familles et sur le soutien aux personnes touchées par la maladie. Nous devons nous assurer qu’ils ont les moyens de se protéger et de se faire soigner. Notre intervention sera flexible et centrée sur les besoins des patients : nous interviendrons dans les districts sanitaires qui ont besoin d’aide, en coordination avec les autorités sanitaires locales et d’autres partenaires », conclut-il.