PARTAGEZ

Escalade de la violence dans la zone frontalière entre le Bangladesh et le Myanmar

Depuis le 4 février, Médecins Sans Frontières (MSF) a soigné 27 personnes blessées par balle ou par des éclats d’obus à Cox’s Bazar, au Bangladesh. Seize d’entre elles étaient gravement blessées et une est décédée à son arrivée.

Toutes ces blessures étaient liées à de nouvelles flambées de violence dans les zones frontalières entre le Myanmar et le Bangladesh. Dans les camps de personnes réfugiées de Cox’s Bazar situés à proximité de la zone de conflit, des tirs peuvent être entendus au loin. Près d’un million d’individus de la communauté rohingya vivent dans ces camps.  

La dégradation du contexte sécuritaire à la frontière est préoccupante, car elle pourrait non seulement affecter directement les communautés qui s’y trouvent, mais aussi aggraver la santé mentale des personnes qui vivent dans les camps au Bangladesh. Ces gens qui ont fui la violence y ont à nouveau été confrontés au cours des dernières années.

MSF s’engage à fournir des soins à quiconque en a besoin, en fonction des besoins médicaux. Ces derniers jours, cela s’est traduit par la prise en charge d’un plus grand nombre de personnes souffrant de blessures liées à la violence, en plus des problèmes médicaux habituels liés aux conditions de vie et à la violence dans les camps de personnes réfugiées rohingyas. MSF reste prête à renforcer son action en cas de besoins supplémentaires.